La Saskatchewan en fleurs : l’horticulture dans les Prairies
Comme le printemps est déjà bien entamé et que la saison du jardinage bat son plein, les Archives provinciales de la Saskatchewan vous ont préparé un bouquet composé de certaines de ses photographies d’horticulture favorites. Les gens se tournent vers le jardinage en raison du sentiment de détente et de revitalisation que cette activité procure, et peut-être seront-ils curieux de connaître de quelles façons les gens exploraient autrefois le jardinage. D’abord comme source de nourriture, puis comme devoir patriotique, l’horticulture a contribué à façonner l’histoire de notre province. Les jardins ont toujours alimenté la santé physique et mentale des Saskatchewanais, qu’ils prennent la forme d’un jardin de délicieux légumes ou de l’intemporalité de fleurs épanouies.
Vue des parterres de fleurs sur les terrains de l'édifice de l'Assemblée législative de la Saskatchewan, 1958. Fonds Axel Petersen. PAS Photo R-C5503.
L'horticulture était importante pour les premiers colons car une source de nourriture et de revenus.
Deux femmes et un enfant se tiennent devant une maison avec un potager au premier plan. 1890. PAS Photo R-B14128.
Sam Meyers debout dans son champ de choux. 1937. PAS Photo R-A22279.
Le jardin de céleri de M. Stoman. 1938. PAS Photo R-A22278
Début des années 1900 des Jardins Potagers des Prairies
Grand potager et champ de pommes de terre sur la ferme Howard. 1900. PAS Photo R-A6156.
Ferme près de Prince Albert, fermier et épouse dans un jardin, 1910. Photo PAS A16557-1.
Récolte de pommes de terre dans un champ près de Moose Jaw. PAS Photo R-A104.
Les jardins ont également fourni des divertissements et une compétition amicale
H. Simons d’Oxbow est assis devant sa plus récente récolte, 1900. R-B138.
Cartes postales sur le thème des jardins de Lanigan
Le jardinage pouvait également être une affaire de famille. Accompagnées de deux cartes postales de Lanigan à thématique d’horticulture, nous vous présentons des images de deux enfants qui travaillent dans le jardin familial.
Vous ne pouvez pas ignorer nos citrouilles à Lanigan, 1950. Photo PAS R-A8294-1.
Un enfant qui cueille des fraises à la ferme de F. Spence en 1925. PAS Photo R-A20397.
Un enfant qui cueille des fraises à la ferme de F. Spence en 1925. PAS Photo R-A20397.
C'est le genre que nous cultivons à Lanigan, 1950. Photo PAS R-A8294-2.
Le ministère de l'Agriculture a créé des affiches pour informer sur les menaces
Laiteron potager : La pire mauvaise herbe de l'Ouest. Californie. 1920. Ministère de l'Agriculture de la Saskatchewan. PAS Poster II.13. Cliquez pour voir l'affiche complète.
L'horticulture était utilisée par les écoles pour éduquer et fournir des compétences pratiques
Jardins scolaires à Midale - chou, lin, blé, avoine et orge. PAS Photo R-A242.
Jardin de l'école d'Edam - plantation de fraises, 1914.PAS Photo R-A2115.
Jardins scolaires à Midale. PAS Photo. R-A242-2.
Creelman School et les vastes jardins environnants, vers 1920. PAS Photo R-A6342-3.
D.S. McCannel, inspecteur scolaire, et les enfants du jardin de l'école de Midale. PAS Photo R-A242-3.
École Creelman et vastes jardins environnants, vers 1920. PAS Photo R-A6342-1.
Jardins de l'hôpital
Même les hôpitaux avaient leur jardin, vers 1940. PAS Photo R-A6336.
Le superintendant de l’époque considérait le travail physique dans le jardin et dans d’autres endroits comme partie intégrante du traitement des patients. PAS Photo R-A6337.
PAS Photo R-A6338.
« Jardins de la victoire »
Si l’horticulture était à l’origine pratiquée à des fins pratiques et éducatives, elle est également devenue une entreprise patriotique. Ces « Jardins de la victoire », qui sont devenus populaires pendant la Première Guerre mondiale, ont contribué à atténuer la pression exercée sur l’approvisionnement pour l’effort de guerre.
Jardins de la Victoire entretenus pendant la Première Guerre mondiale. PAS Photo R-A9952,
Jardins scolaires entretenus avant la Première Guerre mondiale. PAS Photo R-A9954.
Jardins de guerre à Melville. PAS Photo R-A20901
le lys rouge orangé
Adopté comme l’emblème floral de la Saskatchewan en 1941, le lys rouge orangé pousse dans de grandes sections de la province, et en vertu des lois provinciales il est interdit de le cueillir, déraciner ou détruire.
Parterres de fleurs et étang dans le parc de Saskatoon. Fonds Axel Petersen. PAS Photo R-C5063.
Le lys rouge orangé : l’emblème floral de la Saskatchewan, 1948. PAS Photo R-E726. Cliquez pour voir la photo complète.
Description du lys rouge orangé publiée dans Woodland Wildflowers of Eastern Saskatchewan. 1966. PAS Photo R-E3732. Cliquez pour voir la photo complète.
Lit de lys tigrés en fleur bordant un trottoir, vers 1952. PAS Photo R-C5010.
Après la Première Guerre mondiale
Quand les guerres mondiales ont pris fin, le jardinage a continué d’être perçu comme devoir citoyen et patriotique. Cependant, au lieu de contribuer à nourrir les troupes, il avait maintenant comme but l’amélioration des villes et de la vie urbaine.
Vue aérienne de la façade de l'édifice législatif de la Saskatchewan montrant les jardins de fleurs. 1956. PAS Photo R-B6191.
"La beauté communautaire est un devoir civique". Rapport de la Société d'horticulture de Regina. PAS Photo R-E2361. Cliquez pour voir la photo complète.
"Aux citoyens de Regina". Rapport de la Société d'horticulture de Regina. PAS Photo R-E2361. Cliquez pour voir la photo complète.
Vue des parterres de fleurs sur le terrain de l'édifice législatif de la Saskatchewan,1958. Axel Petersen fonds. PAS Photo R-C5503.
Jardins urbains
Mme Tom Edwards (St. Walburg) Bert Viola, Mme Buick et son fils entourés de parterres de fleurs dans le parc Third Ave. 1944. Fonds Axel Petersen. PAS Photo R-C4298.
Les sœurs Galla et Wieb entourées de parterres de fleurs dans le parc Third Ave. 1944. Fonds Axel Petersen. PAS Photo R-C4305.
Pour conclure, nous vous invitons à regarder le premier épisode d’It’s Your Yard, une série en cinq parties produite par Minds Eye Entertainment en 1995. Animée par Dale Simmons et tournée dans les Prairies, la série montre comment concevoir et créer des cours et jardins en consommant l’eau de manière responsable.
